La Paz.

Mars 2011.


Nous arrivons à la Paz de nuit, et la vue depuis le plateau qui domine la ville est superbe.






Direction l'hôtel Oberland pour une bonne fondue au fromage dont nous rêvions depuis longtemps.

Cet hôtel, tenu par des Suisses, est connu de tous les overlanders qui passent par la Paz.

Il y a derrière l'hôtel une petite cour pour camper.

Nous croisons d'abord des Suisses en Toyota, puis un couple de retraités allemands très sympathiques qui gâtent les enfants.






Notre Trixou perd sa première dent.

La petite souris passe même dans la tente et le matin elle brandit sa pièce et nous déclare "C'est le début de ma fortune"!


Nous partons à la Paz en minibus.

Nous comprenons rapidement que plus nous nous serrons pour laisser de la place aux autres passagers, plus le chauffeur en fait monter...







Nous visitons la magnifique cathédrale San Francisco, au décor baroque surchargé.



Les rues commerçantes sont très animées.






Les filles craquent pour les tissus colorés, et les deux petites s'amusent à les nouer dans leurs dos ce qui amusent beaucoup les Boliviens.



Nous nous arrêtons dans une petite boutique où un artisan fabrique des instruments de musique.

Nous achetons une quena quena, flûte traditionnelle en bambou, et Matthieu promet une glace au premier qui réussira à jouer "Au clair de la lune".



La Paz est connu pour son marché aux sorcières où les foetus de lamas séchés pendent aux devantures.

On les enterre sous les fondations des maisons en offrande à la "Pachamama", la terre mère.


Il y a aussi des diseurs de bonne aventure, qui lisent l'avenir dans des feuilles de coca!



La Paz a beau être la capitale, c'est une ville très traditionnelle.



Nous déambulons avec plaisir dans le centre.









Ce soldat, qui monte la garde devant le tombeau d'un des bienfaiteurs du pays, semble tout doit sorti de "Tintin et l'oreille cassée.





Un grand bruit nous fait sursauter.

Dans une rue en pente, ce minubus, dont les freins ont laché, a fini sa course dans un mur...



Nous visitons quelques musées dans des petites rues très bien restaurées.




Nous rentrons à l'hôtel un peu fourbu, et ce vieux school bus américain aux suspensions fatiguées finira de nous achever!





Ici aussi la gauche populiste est championne dans l'art de la démagogie.

On verrait mal Sarkozy déguisé en Gaulois, nous annonçant que le gouvernement obéi au peuple!

Le peuple étant ce qu'il est, on ne s'en plaindra pas...


Après trois jours passés à la Paz, nous quittons cette ville que nous avons adorée..

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