De Sucre à la Paz.

Mars 2011.


Nous décidons de rejoindre la Paz en passant par les vallées et Cochabamba.

En demandant à des riverains la permission de dormir à proximité d'un oratoire, nous avons du mal à nous faire comprendre de ces paysans qui parlent espagnol moins bien que nous, le Quechua étant toujours utilisé dans les campagnes.

Au fur et à mesure que nous descendons dans la vallée, les températures deviennent plus clémentes.





Contrairement à ce que l'on nous avait dit, les routes boliviennes sont globalement en bon état.

Mais les effondrements de terrain sont fréquents.

La route est bloquée depuis deux jours, mais les buldozzers finissent de la dégager une demie heure après notre arrivée !






En passant à proximité d'une rivière, ce panneau nous fait bien rigoler.

"C'est comme dans Crocodile Dundee" s'exclament les enfants.

Des immenses torrents dévalent la montagne en direction de la forêt amazonienne.

La région est vraiment escarpée et nous ne roulons pas vite.



Nous tombons sous le charme des petites fermes, avec leur toit de tuiles et leur poulailler en bambous.







Mais la gestion des déchets est un vrai problème dans ce pays.

Et ne désirant pas voir nos poubelles jetées dans un ravin à la sortie du village, nous décidons de les brûler.



En se promenant dans une petite forêt, nous trouvons d'étranges nids d'oiseaux: l'un en adobe, et l'autre en branches d'épineux.





La route est recouverte de pavés sur plusieurs centaines de kilomètres.

Nous roulons à travers des paysages splendides.



Le village de Totora, complètement en dehors des circuits touristiques, est de toute beauté.



La grand place, entourée d'arcades, nous révèle le passé glorieux de cette petite ville, aujourd'hui endormie.








Nous y croisons un cortège funèbre tout à fait original.

La petite histoire ne dit pas si le cerceuil était plein ou vide!


Alors que nous déjeunons sur la place, Alejandro nous aborde dans un français presque parfait.

Il enseigne à Tugdual quelques notes de charango.



Sur la route, en demandant notre chemin à un paysan, celui-ci nous indique les ruines d'une ville Inca.

Après une trentaine de kilomètres de détour et à quelques kilomètres du but, un torrent en crue barre la route.

Le tourisme hors des sentiers battus n'est pas à recommander durant la saison des pluies!






Comme à chaque fois en arrivant dans un pays, nous devons nous habituer à de nouveaux produits.

Et les enfants apprécient fort la "Mineragua" qui est une limonade comme son nom ne l'indique pas...








La route qui mène à la Paz passe par un col à 4500 mètres d'altitude.



Nous traversons un village où a lieu une foire aux bestiaux.







La Bolivie traditionnelle comme nous l'aimons.




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