Nord Neuquen.

Janvier 2011.






Nous décidons de sortir un peu des sentiers battus et de partir à la découverte des plateaux andins du nord Neuquen.

Nous faisons un arrêt à Chos Malal où nous réussissons enfin à tirer de l'argent après une heure de queue.

Il semblerait que les banques aient eu un petit problème d'alimentation en liquide dans la région!

Matthieu s'évertue à envoyer quelques mails depuis un internet café, mais la connexion est trop mauvaise.






Nous suivons la piste qui remonte la vallée du Rio Neuquen, avec une impression de bout du monde.





Le paysage est très aride, mais de nombreux ruisseaux descendent de la montagne et irriguent des prairies, créant des tâches vertes au milieu de ce désert.





La piste est très peu empruntée, et nous passons tous les torrents à gué.


Quelques indiens vivent chichement dans la vallée.

Nous croisons nos premières maisons en terre, et une vieille indienne nous explique qu'ils chassent les renards pour vendre les peaux.


La principale activité de la région est l'élevage de chèvres.

Nous nous arrêtons pour voir les "bollitos", drôles de formations rocheuses d'origine volcanique.

Avec ces pierres de lave, on se prendrait tous pour Obélix !





La piste serpente dans des décors hallucinants.

En arrivant sur les hauts plateaux, la vue est splendide.

Nous partons à la recherche de geysers indiqués sur notre carte, mais celle-ci manque de précision.





Nous demandons notre chemin à un vieux berger, mais Charlotte et lui n'ont pas l'air de s'entendre sur la direction à suivre!






Nous finissons par trouver les fameux geysers au fond d'une petite vallée.


L'eau sort en ébullition, mais elle tombe directement dans le torrent gelé.

Nous ne pouvons pas nous baigner et nous sommes tous un peu déçus.



Nous nous endormons avec une vue magnifique sur les montagnes éclairées par le soleil couchant.




Le lendemain, nous trouvons notre bonheur.

Après avoir fait un petit barrage, nous nous baignons dans un torrent d'eau chaude.

L'eau est à 36°C, nous sommes seuls au monde: le pied !





Mais il faut tout de même faire attention: les chèvres n'ont pas l'air commode dans la région !






Pour une fois ce sont les garçons qui refont la déco du Land!




Alors que nous pensions faire une boucle avant de rejoindre la vallée, la piste traverse un torrent qui cette fois ne semble pas une mince affaire.

Matthieu hésite, mais notre moteur donnant quelques signes de faiblesse, nous décidons à contre coeur de faire marche arrière.

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