San Rafael et Laguna del Diamente.

Janvier 2011.


Les paysages que nous traversons sont toujours étonnants, avec ce contraste entre le désert et cette eau qui descend des Andes.





Nous quittons définitivement la Patagonie, et entrons dans la région de Mendoza.

La ruta 40 serpente déjà depuis 3000 km.

En arrivant à San Rafael, nous avons l'impression de quitter le désert et d'être en Provence.

Vignes, champs d'oliviers, et platanes le long des routes.

Nous nous arrêtons devant le bureau d'informations touristiques car nous cherchons un endroit pour appeler Nico que nous devons retrouver le lendemain: sympa ces places reservées pour les touristes.

Enriqueta, la responsable du bureau d'information, sympatise avec les enfants qui attendent dans la voiture et, intéressée par notre voyage, finit par appeler le journaliste de la gazette locale.



Nous avons donc droit à une interview en bonne et due forme avec photos, et petits cadeaux de la municipalité.

Le moment étant assez mal choisi, car nous n'avons jamais été aussi sales et mal habillés...

L'article est ici.

Nous prenons la direction de la Laguna del Diamente où nous avons finalement rendez-vous avec Nico.

Alors que nous nous installons pour la nuit, nous sommes délogés par les gardes du parc qui nous emmènent manu-militari sur le parking de l'entrée.


Nous faisons contre mauvaise fortune bon coeur, et comme nous ne pouvons pas faire de feu, nous cuisinons nos pizzas au chalumeau.









Plutôt réussi, non ?




Le lendemain matin, Matthieu répare la voiture sur le parking.

Rien de grave avec le moteur, mais seulement une fuite d'eau au niveau du radiateur de chauffage habitacle.

Matthieu, qui avait dans un premier temps craint que le joint de culasse ne soit foutu, est rassuré.





Un petit bout de tuyau, et voilà le circuit de chauffage by-passé.

Heureusement que le froid est derrière nous!

C'est avec une grande joie que nous retrouvons Nico qui vit à Mendoza depuis 5 ans.





En montant vers la Laguna del Diamante, nous organisons le concours du paquet de chips qui explosera en dernier.

Celui de Tugdual a tenu jusqu'a 2900 mètres!

Nous passons un col à 4000 mètres dans un paysage incroyable.

L'arrivée sur la lagune est saisissante.






Nico est venu avec Blanche et Constantin, et ça fait une belle brochette!

Les enfants ne se connaissent pas, mais les amitiés se nouent rapidement.


Tout ce petit monde court après les guanacos.

Mais l'altitude se fait sentir, et ils sont essoufflés au bout de 100 mètres.





Alors c'est ici ou c'est là ?

Que quoi ?



Qu'est tombé l'avion d'Henri Guillaumet.

Cet aviateur français, qui assurait la liaison Mendoza -Santiago pour le compte de l'Aéropostale, s'est écrasé à cet endroit le 13 juin 1930.

Il est parvenu à se sauver tout seul en marchant 4 jours et 4 nuits dans la neige.

En retrouvant son ami Saint Ex, il a dit cette phrase restée célèbre:

"Ce que j'ai fait, je te le jure, aucune bête ne l'aurait fait".

Bon il semblerait que ce soit à peu près là !

Une plaque assez humble rappelle l'événement.

Il fait froid et il y a un vent terrible, nous n'osons pas imaginer ce que ce doit être en hiver!

Une sacré leçon de courage et de volonté à méditer!

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