Marienflüss.

Décembre 2011.


La vallée de Marienflüss est de toute beauté.








Nous roulons sur du sable, et il faut bien garder le cap car les embranchements sont nombreux.

Des carcasses de voiture nous rapellent que nous sommes encore à plus de 300 kilomètres du prochain village et que nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes.








Dans cette grande savane, nous voyons d'innombrables oryx et quelques autruches.

En fin de journée, la savane prend une teinte dorée incroyable.

Nous passons par les fameux "red drum" et "blue drum", points de repère placés dans ces immensités sauvages et mentionnés sur toutes les cartes.

Des petits rigolos ont même placé une cabine téléphonique, mais elle était hors service !








Ici, ce n'est pas difficile de trouver un lieu de bivouac.

Les enfants sont ravis quand nous nous arrêtons de bonne heure et ne manquent jamais d'imagination !







Au sud, le paysage devient plus désertique.

Nous quittons la plaine et passons un petit col.

L'arrivée sur la vallée de la rivière Hoarusib est superbe.








La piste suit le lit de la rivière.






Le coin est, paraît-il, truffé d'éléphants du désert.

Nous voyons plusieurs puits faits par les éléphants pour récupérer de l'eau dans le lit de la rivière à sec.










Nous croisons de nombreux animaux, même si les éléphants ne voudront pas se montrer.






Nous abordons une zone sableuse en sous-régime, et nous restons plantés.

Tout le monde se met au travail pour mettre des cailloux sur le passage des roues.

Nous faisons le plein d'eau au milieu de nulle part et comme il fait chaud tout le monde se mouille.






Nous quittons avec regret cette vallée superbe.

Mais cela fait sept jours que nous avons quitté Opuwo, et nos réserves sont vides.






Nous arrivons à Sesfontein avec 20 litres de gasoil dans les réservoirs.

Heureusement que l'unique station du village n'est pas à sec !






En reprenant la route vers l'est, nous trouvons ce Land en panne sur le bord de la route.

Nous nous arrêtons pour lui prêter main forte.





En fait, le land n'est pas du tout en panne.

Duncan était seulement en train de faire quelques essais après avoir entièrement restauré le véhicule.

Qu'à cela ne tienne, il nous invite chez lui !







En découvrant sa maison, nous décidons de baptiser Duncan du nom de Robinson Crusoé !

Construite coincée entre de gros rochers, avec une déco très "Côté Afrique", Charlotte adore.



La maison est pleine de coins, recoins, et autres passages secrets.












Duncan nous emmène ensuite visiter son garage.

Une bonne dizaine de vieux Land attendent d'être restaurés pour reprendre vaillamment la route.





Nous finissons autour d'une bonne bière en écoutant les histoires de ce personnage haut en couleur.

Merci Duncan pour ton accueil et saches que tu resteras pour nous à jamais le vrai Robinson Crusoé.




En faisant le plein dans une station-service, nous rencontrons Jasti qui nous aborde: "Mais je vous connais vous. J'ai vu votre site internet" !

Jasti, qui vient d'être muté en Afrique du Sud, a décidé de faire le trajet Belgique-Johannesburg par la route en six semaines en suivant la côte ouest.

Bonne installation en Afrique du Sud.

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