Les chutes d'Epupa.

Décembre 2011.









Nous quittons l'asphalte et retrouvons les bonnes vieilles pistes.

Des Himbas nous arrêtent et nous les prenons en stop. Nous ne pouvons communiquer avec elles qu'avec des gestes: dommage !


En descendant elles n'hésitent pas à nous taper une bouteille de coca et des biscuits repérés dans le coffre.

Toujours avec des gestes et avec le sourire !









Quelle expérience incroyable !







Nous passons à proximité de nombreux villages.






Des enfants courent après la voiture en réclamant des bonbons.

Mais pour la tournée générale, Matthieu impose une discipline à laquelle ils n'ont pas l'air d'être rodés !

Nous arrivons en vue des chutes d'Epupa: d'un côté la Namibie et de l'autre l'Angola.

Nous nous installons dans un petit camp au bord de la rivière Kunene.

Nous sommes à la fin de la saison sèche, mais de récentes pluies en amont nous permettent de voir les cascades sous leur plus beau jour.



Nous nous baignons dans des vasques près des cascades.





Mais Matthieu reste aux aguets car la rivière est pleine de crocos !







Les Himbas ne parlant pas un mot d'Anglais, nous prenons un guide pour partir à la découverte d'un village.


Il faut d'abord saluer le chef du village et lui remettre quelques présents achetés en ville.

Celui-ci est occupé à la fabrication d'une nouvelle hutte mais nous reçoit très gentiment.


Les huttes sont faites de bois et recouvertes d'un mélange de bouse et de terre.

"Pourquoi de la bouse" demande Matthieu ?

Parce qu'on a toujours fait comme ça !"


La femme du chef nous explique leurs traditions.

Les femmes ne se lavent jamais mais s'enduisent le corps et les cheveux d'un mélange d'huile parfumée et d'ocre qui leur donne cette couleur si particulière.


Elles portent de nombreux bijoux dont la plupart ne peuvent être enlevés.


Les vieux du village font la sieste sous un arbre en fumant du tabac.

Ces quelques pliants, venus d'on ne sait où, constitue l'unique mobilier du village !







Matthieu discute avec eux un moment et ils s'étonnent que nous ne possédions pas de chèvres !

Il leur explique qu'il travaille dans une usine, mais le concept leur semble assez abstrait.





Notre visite attire progressivement tout le village.

Ils n'ont pas l'habitude de voir des blancs avec des enfants.

Ils sont donc aussi intrigués que nous ce qui donne un côté très sympathique à la visite.

Ils sont fascinés par les cheveux des filles et veulent vérifier la forme de leurs nombrils !!!






Nous visitons une hutte.

Seuls les parents et les bébés dorment à l'intérieur.

Les autres enfants dorment dehors !



Nous avons le droit à une démonstration de la fabrication de cette pâte dont les femmes s'enduisent.







La vie de ces gens est rude, mais ils ont vraiment l'air joyeux.





Au moment de partir, les enfants sont épatés par cette eau qui sort toute seule du tuyau.

Ils profitent de l'aubaine et vident la moitié du bidon.








Quelle visite extraordinaire, que nous ne sommes pas prêts d'oublier !

Malgré tout, on ne peut s'empêcher de penser que nous sommes tout de même nés à la bonne adresse !

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