Choquequirao.

Avril 2011.


Au site surfréquenté du Machu Picchu, nous préférons la visite de la ville perdue de Choquequirao.

Mais nous pouvons y accéder uniquement à pied, au terme d'une belle ballade de deux jours.

La veille du départ, nous prenons une chambre dans une hospedaje et préparons nos affaires.


Au petit matin, les sacs et les vivres sont chargés sur six bêtes de bas par nos deux muletiers.







Et c'est parti pour une promenade inoubliable: le moral est bon et il fait beau.

On traverse des ponts, on longe des ravins...



Au kilomètre 10, c'est la pause déjeuner bien méritée.










Et nous entamons 1500 mètres de descente, Choquequirao se trouvant en haut de la montagne, mais de l'autre coté du torrent.









Au dix huitième kilomètre, nous sommes fourbus et contents d'arriver enfin à notre permier bivouac.



Les pieds sont fatigués et notre muletier ne comprend pas pourquoi nous marchons en botte!




Mais il pleut toute la nuit et notre tente achetée à Cuzco n'est pas du tout étanche.






Au matin, le moral est toujours bon mais il pleut!

Un autre groupe de touriste décide de faire demi-tour, mais nous, nous ne lâchons pas aussi facilement en dépit de nos duvets trempés, et nous comptons sur notre bonne étoile.

Sauf qu'au kilomètre 27, il pleut toujours...

Cette fois c'est notre muletier qui se demande pourquoi il marche en sandales.







Peu de temps après notre arrivée au deuxième bivouac, le temps se lève et nous essayons de faire sécher nos affaires avec les derniers rayons du soleil.







Le sol étant détrempé, nous nous préparons un bon matelas avec des herbes afin de s'isoler un maximum.

Et nous passons une excellente nuit.






Au petit matin, il fait un temps superbe et nous reprenons la route, sans les affaires.

Après tous ces efforts, nous sommes impatients de découvrir la ville de Choquequirao.

Mais il faut fournir encore deux heures de marche, avant d'arriver à l'entrée du site.







Nous sommes seuls et l'endroit est exceptionnel!

Quel contraste avec le Machu Picchu!


Nous faisons une petite pose Inca Cola et maïs grillé.

Cette boisson jaune fluo au gout de malabar est numéro 1 au Pérou. Les enfants adorent.






Nous parcourons ce site magnifique, perdu en pleine jungle.










Pour admirer les fameuses "terrasses des lamas", nous devons descendre de 300 mètres de l'autre côté de la montagne.



Mais gare aux arbres à piquant sur le sentier...






Un point de vue permet d'admirer ces splendides terrasses, uniques en leur genre.









Cette ville, l'une des dernières de l'empire Inca, domine plusieurs vallées et la vue est à couper le souffle.

En fin de journée, il est temps de regagner le campement.







Les nuages se lèvent un peu, nous permettant d'entrevoir les sommets enneigés qui nous entourent.






Pour célébrer ce beau challenge, Matthieu sort une bouteille de Champagne argentin, et convie nos muletiers à la partager.

L'un d'eux appelle son coéquipier "Viens José, il y a du Wisky"...







Nous repartons le lendemain à l'aube et retraversons le torrent après avoir descendu 1500 mètres de dénivelé.

Comme nous décidons de parcourir les 30 kilomètres en une seule journée, les enfants montent à tour de rôle sur des chevaux, pour la montée.










Il n'y a que notre Engus qui insiste courageusement pour tout faire à pied.





Nous arrivons au village en pleine nuit, épuisés mais tellement fiers d'avoir réalisé ce beau defit, en dépit des kilomètres, des dénivelés, des moustiques et de la pluie...

70 kilomètres à pied, ce n'est pas rien!

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