Arequipa.

Mars 2011.






Sur la route d'Arequipa, nous traversons des paysages incroyables.




En nous arrêtant pour prendre des photos, nous sommes rejoints par un groupe de Péruviens qui font un trip entre hommes à bord de 4x4.

Ils sont super étonnés par le fait que nous voyageons en famille.

Ils nous posent mille et une questions sur notre voyage et prennent pleins de photos: heureusement que notre espagnol s'est bien amélioré!








En traversant une petite ville, nous sommes arrêtés pas un policier adipeux, qui nous accuse d'avoir brûlé un feu rouge.

L'amende va être énorme, mais il y a moyen de s'arranger...

Nous finissons par sortir un billet, mais à ce moment Charlotte, qui ne cautionne pas ce genre de pratique, prononce le mot magique:
"ES CORRUPCION".

Du coup le policier prend peur, nous rend notre billet, et nous laisse filer...

Le centre d'Arequipa, construit en pierre de lave blanche, est magnifique.

Mais le clou c'est le monastère Santa Catalina, une véritable ville dans la ville.


C'était le dernier cri, pour les héritières des grandes familles espagnoles, d'y entrer comme religieuse.





Mais ces dames étant habituées à un certain luxe, elles avaient chacune leur petite maison, avec quelques servantes.





Le couvent est une succession de quartiers d'habitations et de cloîtres, avec très peu de pièces communes.

C'est une pure merveille.



Les garçons sont très intrigués par la pierre à eau, ancêtre du filtre Katadyn.




A l'arrière du couvent, les enfants s'amusent avec les immenses jarres coupées en deux et qui permettaient de laver le linge.






Nous ne sommes pas les seuls à canarder notre brochette!

Dans la grande cuisine du couvent, les enfants sont intrigués par les pièces qui brillent au fond du puit.









Mais le couvent est gigantesque et à la fin de la visite on est content de se reposer, que ce soit dans le confessionnal, sur une marche ou sur un banc!










En sortant, nous nous ruons sur la première cantine populaire venue pour nous régaler d'un bon poulet rôti.









La place d'arme bordée d'une double rangée d'arcades, est de toute beauté.





Nous rigolons bien en voyant un camion poubelle: "Recuperando el tiempo perdido"

Il est vrai qu'il y a du travail pour rattraper le temps perdu: la veille nous avons tourné une bonne demie heure aux abords de la ville, à la recherche d'un lieu de bivouac qui ne soit pas une décharge!



Visiter une ville, c'est un peu fatiguant et nous finissons la journée chez Mac Do devant une bonne glace.




Page suivante         Carnet de route