Laguna de los Pozuelos.

Février 2011.







Nous voici sous les tropiques.

Nous sommes bien loin de l'image que l'on s'en faisait et notre chauffage en panne nous fait bien défaut.

Pour rejoindre le petit village d'Iruya, nous passons notre premier col à 4000 mètres, au milieu des nuages.


La route est superbe et nous nous demandons comment ces champs sur les hauteurs sont encore cultivés.

Il parait qu'après chaque pluie, le passage à proximité du petit pont est bloqué par des éboulis.


Le village d'Iruya, perché sur sa falaise, est splendide.

Nous déambulons dans les rues, mais le froid nous fait regagner la voiture plus rapidement que prévu.

Bienvenue sous les tropiques!






A court d'eau, nous faisons le plein dans un petit ruisseau de montagne.

La pompe ne débite pas vite et il faut tout de même 25 minutes pour remplir nos 100 litres de réserve.

A Abra Pampa, extrême nord de l'Argentine, nous rencontrons Florian et Karine qui parcourent l'Amérique du Sud en vélo avec leurs deux filles de 3 et 8 ans.

Ils viennent de passer trois mois en Bolivie et sont contents de retrouver un peu de civilisation.


Nous voyons plein de bébés lamas, ainsi que nos premières vigognes.




Près de la laguna de los Pozuelos, Julian nous invite à dormir à côté de sa maison.

Nous passons notre première nuit au dessus de 3500 mètres et le manque d'air commence à se faire sentir, surtout la nuit.

Au petit matin, le ciel est limpide et les couleurs sont splendides.


Pendant que les grands rangent le camp, Octavie et Béatrix jouent aux bonnes soeurs.

Décidément, les enfants ne manquent pas d'imagination.






Nous partons à la découverte de la laguna de los Pozuelos.

Nous sommes seuls et nous apercevons au loin une multitude de flamants roses qui trouvent refuge dans cet immense lac.

Mais il a plu récemment, et les abords de la lagune sont détrempés.







Et ce qui devait arriver, arriva.

Lever la voiture, mettre les plaques et reculer de deux mètres.

La manip a l'air facile, mais le sol est tellement mou que le crick s'enfonce.

Tout y passe: la grille à asado, les planches de cuisine...



Pour stabiliser le sol, Charlotte et les enfants ramassent des petits morceaux de bois qui jonchent la plaine.

Béatrix ne semble pas traumatisée par les événements et se fabrique un petit fortin.

Le véhicule finit par sortir du bourbier à la tombée de la nuit, apès 6 heures d'efforts. Ouf !




Le lendemain, nous repartons à la découverte de la laguna mais à pied cette fois.



Les enfants ramassent des dizaines de plumes et sont ravis.

Quant aux flamands, ils sont craintifs et il n'est pas facile de les approcher.

Le spectacle est néanmoins splendide.






Après ces quelques jours riches en émotion, nous reprenons la route de Salta, car nous attendons des pièces de rechange pour la voiture qui doivent arriver de France par TNT.

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