Vallées Calchaquies Nord.

Février 2011.






Nous remontons la vallée vers le nord, en suivant le rio Calchaquies.

Les paysages sont extraordinaires et changent continuellement.



Toutes les constructions sont en pisé et la plupart des maisons arborent un fier style colonial avec tourettes, galeries à colonnes et patios de toute beauté.




La plus vieille église de la vallée a été construite en 1780.

Charlotte n'hésite pas à monter dans le clocher pour admirer la vue alors que le plancher est en piteux état!








Les vallées Calchaquies sont de vertes vallées d'altitude entourées de montagnes désertiques.

C'est l'une des régions les plus pauvres du pays mais aussi l'une des plus belles.




Nous passons la nuit à proximité du village de Seclantas.

En quittant les lieux, nous sommes interpellés par Pablo.

Sans le savoir, nous avons bivouaqué tout près d'un site archéologique, et un paysan du coin, nous prenant pour des pillards, a prévenu la police.

Après une demie-heure d'explications, Pablo nous laisse partir, convaincu de notre bonne foi.




Nous nous rendons dans la vallée des artisans.

Ceux-ci utilisent la laine de lama ou de mouton pour tisser des ponchos, ceintures ou étoles.

La laine est teintée sur place en utilisant différents pigments naturels, dont du broux de noix pour les nuances de marron.

Un travail magnifique que nous ne nous lassons pas de regarder!



Toute la famille s'équipe de ponchos, et Charlotte craque pour une étole et une écharpe en laine de lama.




Nous continuons de voir une multitude d'animaux.

Depuis quelques temps nous nous demandions pourquoi les cactus étaient criblés de trous: Matthieu nous assurait qu'il s'agissait de tartarins locaux qui prenaient les cactus pour cible.

Nous avons fini par avoir la réponse!






Nous goûtons nos premiers empanadas fris dans une petite auberge de Seclantas: un vrai régal!









Les petites églises de la région, mélant art baroque et bois de cactus, sont de toute beauté.






Plus nous remontons vers le nord, plus la vallée devient étroite.

Notre progression est ralentie par tous les rios en eau qui traversent la piste.




Enguerrand est tout content d'avoir trouvé un bébé grenouille.




Nous dépassons les 3000 mètres et la route serpente entre les sommets enneigés.

La population devient typique: les femmes portent des jupes et de grands chapeaux de paille.




Nous voulions continuer la ruta 40 jusqu'à San Antonio de los Cobres, mais les pluies torrentielles des derniers jours en ont décidé autrement.

La route a été littéralement emportée et les ouvriers estiment qu'il y en a pour trois jours de travaux.

Nous sommes donc contraints de faire demi-tour et de rejoindre Salta par une autre route.

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